Don de biens matériels, revente, location, prêt, réparation, fabrication… Toutes ces pratiques menées par des particuliers se renouvellent avec l’essor des plateformes d’échange sur Internet et des tiers lieux.

• Quelle est leur utilité sociale et environnementale ?
• Quels sont leurs enjeux de diffusion et les leviers d’action pour les pouvoirs publics ?
• Comment transforment-elles les modèles économiques des entreprises « conventionnelles »?

Méthodologie

Publications et communications

• Guillard V. et Roux D. (2015), Nouvelles collaborations urbaines. Faire circuler des objets en ville, Revue Esprit, Le partage, une nouvelle économie ?, juillet, 40-53. Guillard et Roux (2014)

• Guillard V. et Roux D. (2016), Offrir un cadeau d’occasion : une analyse par la théorie des conventions, 15th International Marketing Trends Conference, Venice, 21-23 janvier.
• Borel S., Guillard V. et Roux  D. (2016), L’hybridation des mondes domestiques et marchands sur les plateformes d’achat-vente et de don en ligne, 2nd International Workshop on the Sharing Economy, ESCP Europe, 28-29 janvier.
• Roux D.  et Guillard V. (2015), Sharing practices in the making: how an informal system of disposing and gleaning nurtures the sharing economy, 1st International Workshop on the Sharing Economy, Utrecht, 4-5 juin.
• Guillard V. et Roux D.  (2015), Le bon glaneur et le mauvais déposeur : une analyse des tensions morales autour du débarrassage et de la récupération des objets encombrants, Journée d’étude de l’atelier « Deuxième Vie des Objets ». La morale des restes. Jeux de pouvoirs dans nos poubelles, Paris 4 juin.
• Roux D. (2015), Infra-Ordinary Recirculation of Rubbish, Workshop on Collaborative Consumption, University of Namur, Belgique, 24 avril.

PROJET CONSCI-GASPI (ADEME)

Le présent projet de recherche a été sélectionné par l’ADEME dans le cadre de l’appel à intention de recherche « Mobilisation de la notion de gaspillage » ou GASPI-IR publié en mai 2015. L’objectif était de recueillir des intentions de recherche sur ce thème de la communauté de recherche en sciences humaines et sociales appliquées à la prévention des déchets, à l’économie circulaire, à l’économie de ressources et à la consommation durable.L’objectif de ce projet est, dans un premier temps, de comprendre dans quelle mesure les individus ont le sentiment (ou non) de gaspiller des ressources via l’étude de différentes pratiques à l’égard des objets. Cette compréhension permettra dans un second temps de tester l’efficacité de messages publicitaires pour prévenir le gaspillage.

Ce projet, qui se situe en amont du projet RECHANGE [1] sur la circulation des objets abordera trois dimensions :

• Socio-historique. A partir de l’analyse de la presse depuis l’après-guerre (deux journaux politiquement opposés essentiellement), nous chercherons à mettre en relief l’historicité de l’usage du concept de gaspillage afin de mieux le maîtriser et de se rendre compte dans quelle mesure il a pu façonner les représentations des gens.
• Compréhensive. Des entretiens auprès des ménages permettront de comprendre, à partir de leurs pratiques, comment ils parlent de ce qu’ils font, autrement dit de ce qu’ils achètent/se débarrassent/récupèrent, en termes de mésusage des ressources. Parlent-ils de gaspillage ? Dans la négative, quel(s) mot(s) utilisent-ils ?
• Expérimentale. Forts de la connaissance du concept de gaspillage d’objets pour les consommateurs, nous chercherons à savoir comment il convient de le mobiliser dans les campagnes de communication de prévention du gaspillage.

[1] Réticences à Echanger des objets/déchets, Appel à projets ADEME 2010